Radio-Canada a réuni ses dirigeants syndicaux, jeudi matin, pour leur annoncer des compressions de personnel au Réseau de l'information (RDI).

Radio-Canada a réuni ses dirigeants syndicaux, jeudi matin, pour leur annoncer des compressions de personnel au Réseau de l'information (RDI).

Six postes reliés à l'émission RDI Junior ont été abolis et le personnel réaffecté, alors que l'émission d'information destinée aux jeunes sera désormais produite à Québec mais sans ajout d'effectifs.

Alex Levasseur, le président du syndicat des communications de Radio-Canada (qui regroupe le personnel de l'information) note que la coupe peut sembler modeste, surtout à la lumière de l'hécatombe de TQS

Mais à son avis, elle s'inscrit dans une tendance inquiétante.

Il rappelle que quatre emplois avaient été abolis l'an dernier au RDI à Québec, que d'autres l'avaient été à Moncton, au Nouveau-Brunswick et que ce genre de compressions se répète année après année.

La télé publique n'est pas le premier acteur de l'industrie médiatique à réduire faire des réductions de personnel.

Les dernières semaines ont été marquées par plusieurs annonces, quoi que beaucoup plus importantes que le nombre de postes abolis à RDI.

Mercredi, le réseau TQS annonçait qu'il mettrait à pied 40% de son personnel au cours des prochains mois avec un plan pour supprimer plus de 250 postes.

La semaine dernière, le groupe Torstar sortait le couperet afin du supprimer 160 postes dans sa division des journaux.

Les quotidiens New York Times et Le Monde se sont aussi mis en mode compressions ces dernières semaines pour réagir à des situations financières plus difficiles.