Alcoa (AA) promet de respecter les obligations d'Alcan (T.AL) advenant une prise de contrôle.

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Le géant américain de l'aluminium Alcoa, qui tente d'acheter sa concurrente canadienne Alcan, insiste pour dire que, dans le cas où son offre d'achat non sollicitée était réalisée, il respecterait l'entente qu'Alcan a signée avec le gouvernement du Québec en matière d'électricité et d'eau.

Alcoa a indiqué jeudi matin chercher «un terrain d'entente» avec son rival canadien Alcan, qui n'a pas encore répondu à son offre hostile de 33 milliards $ US lancée le 7 mai.

Cette annonce intervient alors qu'Alcan s'apprêterait à rejeter l'offre, ouvrant la voie à plusieurs scénarios qui provoqueraient «une bataille généralisée».

Dans une lettre adressée au conseil d'administration d'Alcan, le PDG du groupe américain, Alain Belda, s'engage à assumer l'ensemble des obligations que le canadien a contractées auprès du gouvernement du Québec en échange d'avantages sur l'hydroélectricité et l'eau dans la province.

La province a averti tout éventuel repreneur d'Alcan qu'il serait lié par ces obligations, négociées en décembre et qui imposent notamment «le maintien au Québec d'activités de sièges sociaux opérationnels, financiers et stratégiques importants».

Alcoa se dit convaincu que son offre «dépasse» ces exigences.

«Nous sommes très à l'aise pour assumer toutes les obligations d'Alcan ainsi que ses engagements envers le Québec», a précisé le Pdg du groupe américain.

«J'espère avoir le plaisir de discuter avec vous de nos projets et de collaborer à la recherche d'un terrain d'entente», a-t-il ajouté.

Alcoa a offert 73,25 $ US, dont 80% en espèces, pour chacune des actions d'Alcan dans le but de détrôner le nouveau numéro un mondial du secteur, le russo-suisse Rusal, né récemment de la fusion de Rusal, Sual et de Glencore.