Un Canadien sur trois déclare être un bourreau de travail.

Un Canadien sur trois déclare être un bourreau de travail.

C'est ce que révèle une étude de Statistique Canada.

Selon l'analyse, ces Canadiens sont bien plus susceptibles d'être insatisfaits de l'équilibre entre le travail et la famille que les autres travailleurs.

L'étude, publiée mardi, est fondée sur les données de l'Enquête sociale générale (ESG) de 2005 afin d'examiner si la qualité de vie diffère selon qu'on se dise bourreau de travail ou non.

L'étude montre que près du tiers des Canadiens actifs, âgés de 19 à 64 ans, soit 31%, disent être des bourreaux de travail. Cette proportion n'a pas changé depuis qu'on a commencé à recueillir de telles données dans le cadre d'une autre enquête en 1992.

Environ 39% des bourreaux de travail autodéclarés ont dit oeuvrer habituellement 50 heures ou plus par semaine, comparativement à seulement 20% chez les autres travailleurs.

Par ailleurs, 65% des bourreaux de travail s'inquiétaient de ne pas passer suffisamment de temps avec leur famille et leurs amis, soit une proportion beaucoup plus forte que celle de 45% observée chez les autres travailleurs.

Ils étaient aussi plus susceptibles d'affirmer avoir une santé passable ou mauvaise et avoir de la difficulté à dormir.