L'entreprise de Toronto, anciennement dirigée par Conrad Black, s'est adressée au tribunal de la faillite, faisant valoir son contrôle sur une participation dans Sun-Times Media.

L'entreprise de Toronto, anciennement dirigée par Conrad Black, s'est adressée au tribunal de la faillite, faisant valoir son contrôle sur une participation dans Sun-Times Media.

Hollinger, la société de portefeuille qui s'est retrouvée au coeur de l'empire de l'ex-magnat de la presse Conrad Black, s'est adressée au tribunal de la faillite, mercredi, tout en faisant valoir son contrôle sur le principal des actifs qui lui restent, une participation dans Sun-Times Media Group.

L'entreprise torontoise a annoncé avoir agi afin d'exclure trois administrateurs du conseil de Sun-Times Media, qui possède le quotidien Chicago Sun-Times de même qu'une série de journaux locaux des environs de Chicago.

Parallèlement, Hollinger place six de ses choix au sein du conseil de Sun-Times Media, incluant son chef de la direction, Wesley Voorheis, son directeur financier, William Aziz, de même que Peter Dey, ex-administrateur de Hollinger et ancien président du conseil de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO).

Ils entendent exercer des pressions en faveur de la vente de l'entreprise de presse américaine.

M. Voorheis a fait état du recul de la valeur de l'action de Sun-Times, groupe dans lequel Hollinger possède une participation financière de 19,7 % ainsi que 70 % des droits de vote.

Par ailleurs, Hollinger a expliqué avoir demandé protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, au Canada, et du Bankruptcy Code, aux États-Unis, afin de «faciliter la restructuration de ses actifs et de ses affaires».

Conrad Black, qui a été poussé à démissionner des postes de président du conseil et PDG de Hollinger en 2004, a été reconnu coupable de trois chefs d'accusation de fraude et d'un chef d'entrave à la justice, le mois dernier, à Chicago. Il doit connaître la nature de sa sentence en novembre.