Les négociations entreprises entre la direction du chantier maritime Verreault et la CSN, qui représente la centaine de travailleurs, ont été rompues jeudi matin.

Les négociations entreprises entre la direction du chantier maritime Verreault et la CSN, qui représente la centaine de travailleurs, ont été rompues jeudi matin.

Verreault dénonce la mauvaise foi de la partie syndicale qui, selon l'entreprise, s'entête à vouloir négocier un projet de convention collective inapplicable et non viable.

Le syndicat réplique avoir fait de grands pas pour faciliter un dénouement des négociations, en présence d'un conciliateur.

En échange d'une trève afin de permettre au chantier d'obtenir le contrat de réfection du traversier Camille-Marcoux, le syndicat était prêt à poursuivre les négociations sur la base des irritants de l'ancienne convention collective, tels qu'ils ont été identifiés par le syndicat, au lieu du projet de nouvelle convention collective qu'il mettait jusqu'alors de l'avant. La direction du chantier a rejeté cette proposition.

Selon le syndicat, si la direction avait accepté la démarche proposée par le conciliateur, le chantier aurait pu progressivement reprendre ses activités normales, au bénéfice de toute l'économie de la région.