La télévision payante a été le segment de l'industrie de la télédiffusion qui a enregistré la plus forte croissance de ses recettes et qui a réalisé la meilleure marge bénéficiaire l'an dernier, selon des chiffres fournis mercredi par Statistique Canada.

La télévision payante a été le segment de l'industrie de la télédiffusion qui a enregistré la plus forte croissance de ses recettes et qui a réalisé la meilleure marge bénéficiaire l'an dernier, selon des chiffres fournis mercredi par Statistique Canada.

Le recettes de la télévision payante ont ainsi bondi de 17,7% pour s'établir à 482,3 M$ en 2006. La popularité grandissante de la télévision à la carte et de la vidéo sur demande est principalement à l'origine de cette progression.

La télévision traditionnelle privée, qui demeure le principal segment de l'industrie pour ce qui est des recettes, a vu ses recettes stagner l'an dernier, à 2,2 G$.

Par ailleurs, les recettes provenant de la télévision spécialisée se sont accrues de 11,2% pour atteindre un peu plus de 2 G$.

Puis, après avoir connu une baisse de 5,2% en 2005, les recettes de la télévision publique et sans but lucratif ont augmenté de 15,6% en 2006 pour atteindre 1,4 G$. Selon Statistique Canada, la reprise des activités de la Ligue nationale de hockey a eu un effet bénéfique sur les recettes publicitaires de ce segment.

Dans l'ensemble, les recettes d'exploitation de l'industrie de la télédiffusion ont atteint un peu plus de 6 G$ en 2006, en hausse de 8,2% par rapport à 2005. Il s'agissait de la troisième plus importante augmentation des recettes d'une année à l'autre enregistrées au cours des 10 dernières années.

Les recettes publicitaires de l'industrie ont grimpé de 7,6% pour atteindre 3,3 G$, tandis que les recettes d'abonnements ont bondi de 11,3% pour s'établir à 1,6 G;$.

Les profits ont également beaucoup varié d'un segment à l'autre, a souligné l'agence fédérale.

Les bénéfices avant intérêts et impôts de la télévision traditionnelle privée ont chuté de 62,5%, passant de 242,7 M$ en 2005 à 90,9 M$ en 2006. La marge bénéficiaire de 4,1% a été la plus modeste parmi celles observées au cours des 30 dernières années.

La télévision spécialisée a quant à elle entraîné des bénéfices avant intérêts et impôts de 447,8 M$, soit légèrement inférieurs à ceux de 449,2 M$ réalisés en 2005. La marge bénéficiaire de 22,2% représente toutefois le deuxième meilleur résultat de ce segment en 10 ans.

Et, pour une cinquième année de suite, le segment de la télévision payante a réalisé la meilleure marge bénéficiaire de l'industrie, alors que plus du quart de ses recettes ont été retournées aux propriétaires sous la forme de bénéfices avant intérêts et impôts.