Les enjeux économiques sont «presque totalement absents» de l'actuelle campagne électorale, dénonce le milieu des affaires en sommant les partis de prendre position sur ses préoccupations.

Les enjeux économiques sont «presque totalement absents» de l'actuelle campagne électorale, dénonce le milieu des affaires en sommant les partis de prendre position sur ses préoccupations.

Le Conseil du patronat du Québec et la Fédération des chambres de commerce ont transmis aux chefs des trois grands partis des questionnaires dont les réponses seront publiées dans les prochains jours.

Leurs questions portent notamment sur la fiscalité des entreprises et des particuliers, la formation de la main-d'oeuvre, les finances publiques, le climat d'investissement, la modernisation des équipements et le développement des régions.

«Ces questions fondamentales pour la santé de notre économie doivent se trouver au coeur du débat électoral en cours et il y a urgence d'agir», soutient la présidente de la Fédération, Françoise Bertrand.

Il est «impératif» de mettre les enjeux économiques à l'ordre du jour de la campagne, renchérit le président du CPQ, Michel Kelly-Gagnon.

Selon eux, les médias et les citoyens devraient s'atteler à talonner les candidats sur leurs propositions économiques.

Le Conseil du patronat tentera d'ailleurs par d'autres moyens de faire lever le débat : il réunit vendredi les porte-parole des trois principaux partis pour un échange sur la fiscalité et les finances publiques.