Les marchés nord-américains ont connu une journée de baisse, après deux journées positives qui avaient salué la réduction du taux directeur de la Réserve fédérale américaine.

Les marchés nord-américains ont connu une journée de baisse, après deux journées positives qui avaient salué la réduction du taux directeur de la Réserve fédérale américaine.

La Bourse de Toronto a clôturé en baisse, jeudi. L'indice S&P/TSX a perdu 101,35 points, à 13 838,43, dans un volume de 498,03 millions d'actions transigées.

La Bourse de New York a terminé en baisse jeudi, après des indicateurs macroéconomiques contrastés. L'indice Dow Jones a perdu 0,35% et le Nasdaq a cédé 0,46%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 48,86 points pour clôturer à 13 766,70 points et l'indice composite du Nasdaq de 12,19 points à 2654,29 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a pour sa part baissé de 0,67% (-10,28 points) à 1518,75 points.

Wall Street a passé la journée dans le rouge, après avoir été portée pendant deux séances par la décision de la Réserve fédérale (Fed) d'abaisser d'un demi-point de pourcentage son principal taux directeur.

«Il y a eu un peu de prises de bénéfices après la forte hausse de mardi et mercredi», auxquelles s'est ajouté le niveau historiquement bas du dollar, a expliqué Mace Blicksilver, analyste de Marblehead Asset Management.

L'euro est monté jeudi jusqu'à 1,4098 $ US, un record. Les prix du pétrole ont aussi atteint des records.

À la mi-journée, «le marché boursier avait quelque peu réduit ses pertes après les chiffres de l'activité industrielle de Philadelphie, qui a accéléré plus que prévu», a noté Al Goldman, analyste d'AG Edwards.

Cet indice a monté à 10,9 points en septembre contre 0,0 point en août.

Auparavant, le marché avait reçu un indicateur décevant, avec un recul de 0,6% de l'indice composite des indicateurs économiques américains en août.

En revanche, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont reculé de 9 000 à 311 000, lors de la semaine close le 15 septembre.

Par ailleurs, le président de la Fed, Ben Bernanke, est resté sous les projecteurs avec une audition devant le Congrès américain sur la crise des prêts immobiliers à risque (dits «subprime»).

Justifiant l'assouplissement monétaire décidé mardi, il a estimé que les conséquences de la crise du marché hypothécaire dépassaient «largement les estimations les plus pessimistes».

Mais «tout ce qu'il a dit avait déjà été dit l'autre jour (mardi)», a estimé M. Blicksilver.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a monté à 4,672% contre 4,524% mercredi soir et celui à 30 ans à 4,944% contre 4,824%.