Près du quart (23%) des travailleurs québécois disent avoir une charge de travail trop élevée et les femmes sont celles qui sont les plus touchées par cette affirmation.

Près du quart (23%) des travailleurs québécois disent avoir une charge de travail trop élevée et les femmes sont celles qui sont les plus touchées par cette affirmation.

C'est ce qui ressort d'un sondage CROP-Express réalisé du 19 au 29 octobre auprès de 1000 répondants dans la province pour l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec.

Ainsi, 17% des hommes et 30% des femmes se plaignent d'une charge de travail trop lourde.

«Cette différence chez les femmes vient probablement du fait qu'elles doivent encore assumer plusieurs responsabilités familiales en marge de leur carrière», avance Alain Desgagné, président du conseil d'administration de l'ORHRI.

«D'où l'importance pour les organisations de mettre en place des mesures efficaces de conciliation du travail avec la vie personnelle», ajoute M. Desgagné.

Toutefois, il faut rappeler que 69% des sondés disent que le poids de leurs tâches est juste, contre 8% qui disent pouvoir en faire davantage.

Parmi les répondants qui affirment en avoir trop sur les épaules, 73% croient que leur employeur en est conscient, contre 27% disant le contraire.

Au total, 56% des travailleurs surchargés jugent que la rémunération tient compte du boulot accompli, dont 65% chez les hommes et 45% chez les femmes.

Toutefois 42% soutiennent ne pas être payés à leur juste valeur. Aussi, 56% des ménages dont les revenus se situent de 20 000 $ à 40 000 $ tiennent le même discours.

Comment régler ce problème ?

«Il est évident que l'évaluation du rendement est une excellente occasion pour aborder cette problématique, dit Alain Desgagné. L'évaluation annuelle permet notamment de revoir les objectifs et la description des tâches confiées aux employés.»

La marge d'erreur du sondage est de 3%, 19 fois sur 20.