Réagissant aux problèmes immobiliers et à la mini-crise du crédit aux États-Unis, la Réserve fédérale a abaissé son taux directeur d'un quart de point mercredi pour le porter à 4,5%.

Réagissant aux problèmes immobiliers et à la mini-crise du crédit aux États-Unis, la Réserve fédérale a abaissé son taux directeur d'un quart de point mercredi pour le porter à 4,5%.

Après deux jours de réunion, le comité des gouverneurs de la Fed fait donc suite à une baisse-surprise d'un demi-point consentie en septembre.

Elle satisfait les attentes du marché, qui prédisait la décision annoncée mercredi.

«La croissance économique était solide au troisième trimestre, et le resserrement des marchés financiers s'est adouci quelque peu en équilibre», écrivent les gouverneurs menés par Ben Bernanke dans leur communiqué.

«Toutefois, ajoutent-ils, le rythme de l'expansion économique va probablement ralentir à court terme, reflétant en partie l'intensification de la correction hypothécaire. L'action d'aujourd'hui, combinée à celle de septembre, devrait prévenir certains des effets sur l'économie qui pourraient autrement survenir des dérangements au sein des marchés financiers et promouvoir une croissance modérée avec le temps.»

Selon la Fed, l'inflation de base s'est améliorée cette année, mais la récente montée des prix dans l'énergie et les produits de base a contribué à créer des tensions inflationniste à la hausse. La banque centrale américaine voit toujours des risques du coin de l'oeil mais que son geste semble équilibrer les choses.

La décision a été prise presque unanimité des gouverneurs de la Fed, Thomas M. Hoenig faisant cavalier seul pour des taux stables.

LaPresseAffaires.com vous recommande:

La croissance américaine s'accélère malgré tout