Les dirigeants des principales entreprises du Canada se rangent derrière une proposition du gouvernement fédéral visant à compliquer les acquisitions indésirables d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers, surtout dans le secteur des hydrocarbures.

Les dirigeants des principales entreprises du Canada se rangent derrière une proposition du gouvernement fédéral visant à compliquer les acquisitions indésirables d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers, surtout dans le secteur des hydrocarbures.

Dans le passé, les hommes d'affaires canadiens ont généralement accueilli les investissements étrangers à bras ouverts, même s'ils étaient réalisés par des entreprises gouvernementales provenant de pays communistes comme la Chine.

Mais un sondage réalisé auprès des 150 plus importantes entreprises canadiennes par le Conseil canadien des chefs d'entreprise (CCCE) révèle qu'une majorité de dirigeants appuient maintenant un examen plus serré des acquisitions réalisées par des entreprises gouvernementales étrangères et l'ajout de considérations de sécurité nationale à ces acquisitions.

L'étude, qui sera rendue publique vendredi matin, démontre que 80 % des dirigeants interrogés sont en faveur de l'imposition de nouvelles règles aux sociétés étatiques et qu'un autre 70 % favorisent l'ajout d'un examen de sécurité nationale.