Le procureur de Stockholm a ouvert une enquête préliminaire pour «mise en danger d'autrui» après les accidents des avions Bombardier (T.BBD.B) Q400 de la compagnie SAS au Danemark et en Lituanie.

Le procureur de Stockholm a ouvert une enquête préliminaire pour «mise en danger d'autrui» après les accidents des avions Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] Q400 de la compagnie SAS au Danemark et en Lituanie.

«SAS s'est vu notifier l'ouverture de l'enquête vendredi», a indiqué le porte-parole de la compagnie aérienne scandinave, Hans Ollongren.

«L'enquête porte sur les événements survenus les 9 et 12 septembre à Aalborg et à Vilnius dans lesquels des avions Q400 de SAS sont impliqués», selon un communiqué.

Le 9 septembre, un Q400 de SAS, avec 73 personnes à bord, avait atterri en catastrophe à l'aéroport d'Aalborg (nord du Danemark), avec un train d'atterrissage détruit et une aile qui a pris feu au contact du sol. Cinq passagers ont été légèrement blessés.

Trois jours plus tard, SAS connaissait un incident similaire à Vilnius (Lituanie) avec le même type d'appareil, qui n'a pas fait de victime mais contraignant la compagnie à immobiliser toute sa flotte de Q400 du constructeur québécois.

«Nous rejetons l'affirmation selon laquelle les avions sont au sol en raison de suspicions de la part du Procureur», a commenté M. Ollongren, cité dans le communiqué.

Il ajoute que SAS «coopérera naturellement avec le procureur et fournira toutes les informations nécessaires», à son enquête.

SAS a annoncé lundi qu'elle allait changer une partie du train d'atterrissage de tous ses 27 appareils tandis que les autorités aéronautiques des pays scandinaves ont maintenu jusqu'à une date indéterminée leur interdiction de vol des avions Q400 de SAS.

La semaine dernière, une commission d'enquête danoise sur l'accident de l'aéroport d'Aalborg concluait, dans un rapport préliminaire, que la corrosion d'un piston avait entraîné le détachement d'un boulon dans le train d'atterrissage droit, entraînant l'affaissement de ce dernier.