Le Premier ministre français Dominique de Villepin a confirmé mardi que 10.000 suppressions de postes étaient envisagées chez Airbus, indiquant avoir demandé au président de l'avionneur européen Louis Gallois qu'il n'y ait "pas de licenciement sec".

Le Premier ministre français Dominique de Villepin a confirmé mardi que 10.000 suppressions de postes étaient envisagées chez Airbus, indiquant avoir demandé au président de l'avionneur européen Louis Gallois qu'il n'y ait "pas de licenciement sec".

"10.000 postes, c'est ce qui est envisagé dans le plan. Encore faut-il se préoccuper de la façon dont les choses sont faites. Nous le disons: pas de licenciement sec, une réponse doit être apportée à chacun", a déclaré M. de Villepin, sur la radio française RTL.

"Ajuster les besoins de l'entreprise, ça implique des mesures en termes d'emploi qui sont difficiles", a-t-il dit.

Un comité européen devait se tenir ce mardi, durant lequel l'annonce d'un plan de restructuration crucial pour le groupe en difficulté était prévue, mais il a dû être reporté faute de consensus des partenaires européens sur la répartition du programme de long-courrier A350.

Le plan prévoit une réorganisation industrielle et des suppressions d'emplois. L'Allemagne s'inquiète de payer le plus lourd tribut aux restructurations et de voir ses sept sites Airbus dépossédés des activités les plus technologiques.