Une quinzaine de petits investisseurs du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique ont fait le voyage jusqu'à Ottawa, lundi, pour demander publiquement aux conservateurs de revenir sur leur décision d'imposer les fiducies de revenu.

Une quinzaine de petits investisseurs du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique ont fait le voyage jusqu'à Ottawa, lundi, pour demander publiquement aux conservateurs de revenir sur leur décision d'imposer les fiducies de revenu.

Ces personnes, des retraités pour la plupart, répondaient à l'appel du député indépendant Garth Turner. Plusieurs d'entre elles espèrent participer cette semaine aux audiences du comité des finances sur les fiducies.

L'annonce de changements à la fiscalité des fiducies de revenu, le 31 octobre dernier, a fait fondre d'environ 20 milliards $ la valeur boursière totale de ce type d'entreprises. Les détenteurs de part ont vu la valeur de leur portefeuille dégringoler.

D'après M. Turner, une volte-face du gouvernement leur permettrait peut-être de récupérer une partie de leurs pertes en faisant remonter la valeur des parts.

Certains investisseurs très fâchés accusent les conservateurs de les avoir bernés et demandent à être dédommagés.

Lors de la dernière campagne électorale, les conservateurs avaient en effet promis de ne pas apporter de changement au traitement fiscal des fiducies, très populaires auprès des épargnants.

Le gouvernement dit avoir changé d'idée parce que le régime en vigueur le privait de milliards de dollars en impôt chaque année.