Les primes que touchent les dirigeants d'entreprises britanniques ont doublé en trois ans alors que leur rémunération est de plus en plus liée à la performance, selon une étude du cabinet d'audit Deloitte publiée mercredi.

Les primes que touchent les dirigeants d'entreprises britanniques ont doublé en trois ans alors que leur rémunération est de plus en plus liée à la performance, selon une étude du cabinet d'audit Deloitte publiée mercredi.

La rémunération au rendement représente, en moyenne annuelle, environ la moitié des salaires, cette proportion pouvant parfois grimper jusqu'à 80%, indique l'étude, qui porte sur les sociétés cotées à l'indice Footsie-350 de la Bourse de Londres.

La mesure de la performance tend, dans le même temps, à se diversifier, aux dépens du critère de hausse du cours de l'action de l'entreprise. Le bénéfice par action, le retour sur investissement et la marge économique sont des éléments de plus en plus utilisés pour évaluer la performance de l'entreprise et de ses dirigeants.

"Nous constatons aussi davantage de transparence, avec environ 85% des sociétés du Footsie-350 qui publient le détail de la mesure de la performance utilisée dans les plans de rémunération au rendement", a ajouté Andrew Page de Deloitte, auteur de l'étude.

Les banques et sociétés de services financiers ont le plus recours à ce genre de rémunération, alors que les distributeurs d'eau et d'énergie, les groupes de transports et de services aux entreprises, la distribution et le secteur immobilier y ont le moins recours.

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