Le titre de Bombardier (T.BBD.B) a connu une progression notable mercredi à la Bourse de Toronto, en prenant 33 cents ou 6,10 %, à 5,74$, et semblait récupérer rapidement de la dépression qui a affecté les marchés financiers au cours des dernières semaines.

Le titre de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a connu une progression notable mercredi à la Bourse de Toronto, en prenant 33 cents ou 6,10 %, à 5,74$, et semblait récupérer rapidement de la dépression qui a affecté les marchés financiers au cours des dernières semaines.

En hausse de 1,45$ entre le 28 mai et le 27 juillet, où elle atteignait 6,19$, l'action a perdu du terrain en août, à l'instar des principaux indices nord-américains et était revenue à 5,10$ le 16 août. Cette descente calquée sur le mouvement des Bourses n'a visiblement pas échappé aux chercheurs d'aubaine à Bay Street, alors qu'aucune mauvaise nouvelle n'a été annoncée au sujet de Bombardier entre-temps.

Le 20 août dernier, l'analyste Fadi Chamoun d'UBS écrivait plutôt dans un rapport : «Nous tablons sur une forte demande soutenue et de bons prix, ainsi que sur une amélioration de l'efficacité d'exploitation, ce qui devrait améliorer les marges du bénéfice avant impôt de Bombardier Aéronautique et de Bombardier Transport».

Bombardier doit publier le 29 août ses résultats financiers trimestriels.

Karl Moore, professeur de la faculté de gestion Desautels de l'Université McGill, s'attend aussi à ce que le plus grand constructeur d'avions du Canada affiche de bons résultats trimestriels.

«Ils surfent sur la vague (de la croissance de l'industrie des lignes aériennes) mais ils font aussi de la bonne gestion pour s'assurer qu'ils surfent bien», a-t-il indiqué.

D'autres sociétés québécoises terminaient la journée en hausse, telles qu'Abitibi-Consolidated [[|ticker sym='T.A'|]] (+ 8,53% ou 18 cents), Quebecor World [[|ticker sym='T.IQW'|]] (+4,07% ou 37 cents), Boralex [[|ticker sym='T.BLX'|]] (+ 5,31% ou 81 cents) et le Canadien National [[|ticker sym='T.CNR'|]] (+3,94% ou 2,09$), poussées par un mouvement général de récupération des pertes qui s'étendait à l'ensemble des places boursières du monde.

Toronto et New York en hausse

Les ressources naturelles et les services financiers ont soutenu la Bourse de Toronto, mercredi, et le S&P/TSX a rebondi de 224,43 points pour s'arrêter à 13 463,14.

L'indice principal gagne maintenant 3,8% jusqu'ici en 2007, contre 14% à son apogée de la mi-juillet. Le S&P/TSX reprend ces jours-ci une partie du terrain qu'il avait perdu depuis environ un mois, par la contagion des problèmes du marché américain du crédit.

Aux États-Unis, le public investisseur entretenait l'espoir que la Réserve fédérale abaisse son taux directeur, à la mi-septembre ou même avant cela, ce qui a favorisé l'atmosphère. À Wall Street, l'indice Dow Jones des 30 industrielles a regrimpé de 145,27 points à 13 236,13.

Le dollar canadien n'a pas varié, fermant comme mardi à 94,02 cents US après avoir progressé durant la séance jusqu'aux alentours de 94,45 cents US.

À la cote new-yorkaise, le brut de référence a encore baissé, de 0,29 $ à 69,28 $ US le baril alors que l'ouragan Dean n'inquiète plus et que le département de l'Énergie a établi un bilan des réserves nationales de pétrole, en hausse plus forte que prévu.