Les dirigeants du Groupe GDS devront revenir devant la Cour supérieure les 25 et 26 septembre avant de savoir si le tribunal autorise le producteur de bois d'oeuvre à disposer d'une période de 90 jours afin de soumettre à ses créanciers un plan d'arrangement.

Les dirigeants du Groupe GDS devront revenir devant la Cour supérieure les 25 et 26 septembre avant de savoir si le tribunal autorise le producteur de bois d'oeuvre à disposer d'une période de 90 jours afin de soumettre à ses créanciers un plan d'arrangement.

Le Groupe GDS est sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers de compagnie depuis six semaines en raison d'un passif à court et long terme totalisant 93 millions $. Ce montant pourrait être réduit d'une quinzaine de millions de dollars, lorsque la firme touchera les sommes déposées en droits compensatoires versés lors du conflit du bois d'oeuvre opposant le Canada et les États-Unis.

La Banque Laurentienne, le plus gros créancier avec une somme de 12,8 millions $, est intervenue lundi et hier pour s'opposer à une prolongation de 90 jours de la période de protection de la Cour.

C'est une intervention de Bois Anticosti, une firme livrant des billes de bois coupées sur l'île du même nom, qui avait forcé le Groupe GDS à se placer sous la protection de la loi C-36.

Le Groupe GDS possède 14 usines en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent La plupart d'entre elles étaient fermées au début d'août quand la compagnie a demandé la protection de la Cour. La firme employait 1200 personnes en 2005.

En plus du différend canado-américain sur le bois d'oeuvre, le Groupe GDS a été durement affecté par la réduction des approvisionnements publics en Gaspésie, et par la chute des prix du bois

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