Les Québécois ne profitent pas de leur juste part de la subvention canadienne pour l'épargne-études.

Les Québécois ne profitent pas de leur juste part de la subvention canadienne pour l'épargne-études.

Une étude réalisée par la firme PricewaterhouseCoopers pour le compte de la Fondation Universitas indique que les familles québécoises n'ont reçu que 14% de la part de cette subvention depuis six ans.

Les familles ontariennes ont quant à elles reçu 48% de la part des subventions.

La situation de l'épargne pour les études postsecondaires préoccupe la Fondation Universitas qui invite le gouvernement du Québec à agir rapidement en mettant en place un incitatif à l'épargne-études.

Son président, Jean Marchand, estime que le gouvernement doit modifier sa stratégie s'il veut améliorer l'accessibilité aux études postsecondaires.

S'appuyant sur l'étude de PricewaterhouseCoopers, la fondation fait valoir que la mise en place d'un incitatif à l'épargne-études permettrait, au cours des dix prochaines années de générer plus de 2,8 G$ en épargne nette pour le gouvernement du Québec.

Les Québécois pourraient quant à eux profiter d'un transfert additionnel de 355 M$ en subvention canadienne pour l'épargne-études.