Quel est le marché qui procurera les meilleurs rendements en Bourse l'an prochain ? Les États-Unis, répond un bulletin du courtier TD Waterhouse.

Quel est le marché qui procurera les meilleurs rendements en Bourse l'an prochain ? Les États-Unis, répond un bulletin du courtier TD Waterhouse.

Selon le bulletin Perspective d'investissement 2007, publié lundi, les marchés américains offriront des rendements dans les deux chiffres, alors que le Canada se «contentera» d'une performance avoisinant les 10%.

Si le scénario se matérialisait, ce serait la première fois depuis 2001 que la Bourse américaine ferait mieux que sa voisine canadienne. Ce serait aussi la meilleure année connue par les sociétés américaines depuis 2003.

Ainsi, les grandes capitalisations se démarqueraient du peloton, les performances des producteurs de bien s'étendant aux géants bancaires que sont Citigroup [[|ticker sym='C'|]] et Bank of America [[|ticker sym='BAC'|]].

Vers la fin de 2007, les détaillants comme Home Depot, dont le marché touche l'habitation, profiteraient eux aussi d'une manne grâce à une demande accumulée et à de solides bilans d'entreprise.

Comment expliquer un tel revirement ?

Selon le rapport, le secteur des ressources naturelles perdra un peu de vigueur. Les industries moins cycliques seront davantage à surveiller, avec des titres comme la Manuvie [[|ticker sym='T.MFC'|]], la Sun Life [[|ticker sym='T.SLF'|]], Corporation financière Power [[|ticker sym='T.PWF'|]], la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] et la Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]].

Aussi, le rendement en Bourse états-uniennes se produirait malgré le ralentissement économique et la faiblesse du monde immobilier.

C'est du moins ce que pense Louis Chasles, gestionnaire de portefeuille chez TD Waterhouse.

«Plusieurs facteurs positifs l'emportent sur les facteurs négatifs, dit-il, dont les cours raisonnables des actions, l'assouplissement de la politique monétaire, la réduction du risque de change pour les investisseurs canadiens et l'effet présidentiel, à savoir le fait que les troisième et quatrième années du mandat d'un président sont généralement de meilleures années pour les marchés boursiers américains.»

Au Canada, les obligations offriraient un rendement égal à leur coupon, soit de 4%. Aussi, les émissions des sociétés dégageraient encore plus de valeur que celles des gouvernements.

Les situations difficiles se multiplieront surtout dans le domaine des fiducies énergétiques. Le boom pétrolier récent aurait «camouflé» la faiblesse de certaines d'entre elles.

Les fiducies affectées devront réduire leurs actifs en raison d'une détérioration des flux de trésorerie. Cela engendrera une vague de fusions dont bénéficieront les plus grands acteurs du milieu.

TD Waterhouse préconise donc d'investir dans des fiducies comme Bonavista [[|ticker sym='T.BNP.UN'|]], Arc [[|ticker sym='T.AET.UN'|]] et Vermilion [[|ticker sym='T.VET.UN'|]].