En 2007, les Bières de la Nouvelle-France abandonneront vraisemblablement l'approche artisanale pour adopter une philosophie plus industrielle.

En 2007, les Bières de la Nouvelle-France abandonneront vraisemblablement l'approche artisanale pour adopter une philosophie plus industrielle.

D'ici deux à trois semaines, la microbrasserie commencera son aventure en territoire américain.

Trois cents caisses de la Messagère prendront la direction de Boston, où un importateur et des distributeurs s'occuperont de les rediriger dans des magasins de cette ville ainsi qu'en Floride, en Californie et dans l'État de New York.

«L'importateur est choisi, c'est Shelton Brothers. On a les approbations pour les étiquettes, pour les boîtes. Il faut maintenant distribuer le produit et je suis très optimiste», confie Marc Lessard, grand patron de BNF, qui met sur la glace sa volonté d'ajouter deux cuves à son usine.

Ce dernier serait bien content de vendre entre 10 000 et 15 000 caisses de 24 bouteilles au cours de la première année des ventes aux États-Unis. Et pour réussir son expérience d'exportatrice, la microbrasserie va investir 250 000 $ en juin afin d'installer une nouvelle chaîne d'embouteillage.

Selon M. Lessard, la prochaine embouteilleuse va diminuer la présence d'air dans les bouteilles de bière. Cette amélioration va doubler la durée de vie de la bière sur les tablettes, qui va passer de trois mois à près de six mois. «Les normes sont très élevées en exportation.»