Le nouveau ministre bolivien des hydrocarbures, Carlos Villegas, a annoncé lundi qu'il appliquerait fermement le décret de nationalisation des compagnies pétrolières étrangères, particulièrement concernant la brésilienne Petrobras.

Le nouveau ministre bolivien des hydrocarbures, Carlos Villegas, a annoncé lundi qu'il appliquerait fermement le décret de nationalisation des compagnies pétrolières étrangères, particulièrement concernant la brésilienne Petrobras.

"Petrobras ne nous forcera pas la main (...) la décision de nationaliser sera appliquée" a déclaré la nouveau ministre des hydrocarbures, qui a remplacé vendredi dernier M. Andrès Soliz, démissionnaire.

M. Soliz, considéré souvent comme "politique" et "radical", avait décidé jeudi dernier de prendre le contrôle des deux raffineries appartenant à Petrobras en Bolivie.

Devant les protestations du gouvernement brésilien et plus spécialement du président Luiz Inacio Lula da Silva, les autorités boliviennes ont fait marche arrière, annonçant qu'elles gelaient cette prise de contrôle.

Face à ce désaveu, M. Soliz a démissionné, aussitôt remplacé par M. Villegas, un économiste réputé modéré et bon négociateur.

M. Villegas a toutefois bien souligné que la décision fondamentale avait été de "geler" la prise de contrôle des raffineries mais de ne pas l'annuler.

Les grandes compagnies pétrolières étrangères opérant en Bolivie, un pays qui détient la deuxième réserve de gaz d'Amérique du sud, reprennent cette semaine les négociations avec le gouvernement.

Petrobras (Brésil), Repsol (Espagne), Total (France), British Gas (GB) ont jusqu'à fin octobre pour négocier de nouveaux accords avec les autorités.

PETROBRAS

gib/jmi