La Caisse de dépôt et placement du Québec a soutenu que les allégations de Vincent Lacroix à son égard étaient totalement fausses.

La Caisse de dépôt et placement du Québec a soutenu que les allégations de Vincent Lacroix à son égard étaient totalement fausses.

«Les propos mensongers de M. Lacroix à l'égard de la Caisse sont la simple répétition des fausses informations qu'il véhicule depuis plusieurs mois pour tenter de se faire passer pour une victime», a fait savoir l'institution dans un bref communiqué mercredi.

Vincent Lacroix a soutenu que, lorsque Norbourg avait acheté les Fonds Evolution de Capital Teraxis, au début de 2004, il y manquait déjà des sommes importantes. Il a déposé la semaine dernière en Cour supérieure un «appel en garantie» contre une série de personnes impliquées de près ou de loin dans la transaction, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui était actionnaire à 80% de Teraxis.

M. Lacroix est revenu sur ces allégations devant le syndic de faillite chargé de la liquidation de Norbourg. Ces documents ont été rendus publics mercredi.

En réaction, dans son communiqué, la Caisse a tenu à citer le juge Robert Mongeon, de la Cour supérieure du Québec, qui a rendu jugement contre Vincent Lacroix en mai 2006 à la suite d'une requête du syndic.

«Vincent Lacroix a admis qu'il avait volé les détenteurs de parts de fonds communs de placement (...), qu'il avait menti aux autorités fiscales (...), a écrit le juge. Nous sommes en présence d'une personne qui admet, mais sans remords ni compassion pour les investisseurs, les avoir trompés, floués et dépossédés tout en se présentant lui-même comme une victime.»

La Caisse a ajouté que, tout comme le juge Mongeon, elle ne pouvait accorder aucune crédibilité aux propos de M. Lacroix.