La compagnie forestière considère que l'entreprise propriétaire de l'usine de cogénération qui fournit en vapeur et en électricité la papetière de Dolbeau-Mistassini ne respecte pas son contrat.
La compagnie forestière considère que l'entreprise propriétaire de l'usine de cogénération qui fournit en vapeur et en électricité la papetière de Dolbeau-Mistassini ne respecte pas son contrat.
Selon les informations obtenues par Le Quotidien, le noeud du litige concerne le prix de vente de l'énergie produit par l'usine de cogénération située à côté des installations de la papetière.
Aussi, on reprocherait à Boralex de ne pas faire les travaux d'entretien des équipements pour assurer la productivité du complexe.
La cause sera entendue ce matin au Palais de justice de Roberval. Il a été impossible d'obtenir le document de la poursuite, car le juge Carl Lachance consultait le dossier mercredi.
Les informations provenant du greffe civil confirment que Bowater a déposé une injonction interlocutoire ainsi que qu'une requête d'irrecevabilité envers Boralex.
Le porte-parole de Bowater, Georges Cabana, a confirmé qu'il existait un litige avec Boralex et que l'affaire se retrouverait devant les tribunaux. Il n'a pas commenté davantage.
Cette action judiciaire survient alors que l'usine de papier lutte pour sa survie. L'approvisionnement en énergie est un élément important pour la rentabilité des installations. Cette poursuite démontre l'importance pour Bowater de disposer d'énergie à un coût concurrentiel.
Le président du syndicat de la papetière, Donald Larouche, est inquiet. Il a peur que le litige cause des pertes d'emplois. Plus de 30 personnes liées à Bowater travaillent à l'usine de cogénération. On craint que Boralex décide de les remplacer si une entente ne survient pas entre les deux parties.
L'usine de cogénération a été vendue à Boralex à la fin de 1999. La société la gère depuis ce temps, mais elle est opérée par Bowater.
Le maire de Dolbeau-Mistassini, Georges Simard, confirme avoir entendu parler de cette action en justice. Il ne veut pas commenter. Le magistrat ne croit pas que cette affaire nuise à l'avenir de la papetière.