Les ingénieurs et scientifiques d'Energie atomique du Canada limitée (EACL) des laboratoires de Chalk River, en Ontario, votent en faveur de la grève après six mois de négociations visant le renouvellement de leur convention collective échue le 30 juin dernier.

Les ingénieurs et scientifiques d'Energie atomique du Canada limitée (EACL) des laboratoires de Chalk River, en Ontario, votent en faveur de la grève après six mois de négociations visant le renouvellement de leur convention collective échue le 30 juin dernier.

Le vote a été pris lors d'une réunion tenue lundi soir à Chalk River.

Vince Frisina, président du Groupe des employés professionnels de Chalk River, a affirmé qu'Energie atomique du Canada tente de conclure une convention collective d'une durée de cinq ans avec des salaires et avantages sociaux moins élevés que ceux qu'elle offre à ses ingénieurs et scientifiques de Mississauga.

Selon lui, la société d'Etat tente de retirer la protection d'indemnité de départ actuelle dans l'éventualité où la compagnie serait privatisée ou transférée.

Il a indiqué qu'EACL a menacé de décréter un lock-out si les employés n'acceptent pas de faire des concessions.

Un effort ultime afin d'éviter une grève sera déployé mardi et mercredi avec l'aide d'un conciliateur fédéral, a souligné l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada, qui représente 515 ingénieurs et scientifiques du site d'EACL, à Chalk River.