La Cour suprême de la Colombie-Britannique a accédé à la demande de Hollinger Inc. (HLG.PR.B) en gelant les actifs de son ancien dirigeant David Radler, en attendant que la poursuite en justice de la compagnie à son endroit soit terminée.

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a accédé à la demande de Hollinger Inc. (HLG.PR.B) en gelant les actifs de son ancien dirigeant David Radler, en attendant que la poursuite en justice de la compagnie à son endroit soit terminée.

Hollinger a indiqué lundi que «l'injonction Mareva» - appelée ainsi en l'honneur de l'affaire britannique qui a permis d'établir que la cour avait le pouvoir de geler les actifs des parties défenderesses avant que des décisions soient rendues en cas de litige - peut être appliquée à l'échelle mondiale.

La décision empêchera Radler et sa compagnie privée, F.D. Radler, de «disposer de, d'hypothéquer ou de transférer leurs actifs, et gèle leurs comptes de banque pendant que la plainte déposée par Hollinger est en cours», a déclaré la compagnie.

Hollinger est une société de portefeuille torontoise dont l'actif principal est une participation de 19,7 pour cent dans Sun-Times Media Group, anciennement la chaîne de journaux Hollinger International. Cette dernière avait été mise sur pied par Conrad Black et Radler était alors son bras droit.

Hollinger poursuit Radler et d'autres individus pour violation de leur devoir de fiduciaire et conduite abusive.

Radler, 64 ans, a présenté un plaidoyer de culpabilité dans une affaire de fraude postale à Chicago et il a accepté de collaborer avec les autorités américaines dans leur poursuite à l'endroit de Black, qui a prétendument pillé des millions de dollars aux dépens de Hollinger International.

Radler n'a pas encore reçu sa sentence.

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