Montréal est toujours, et de loin, la région administrative québécoise où l'on trouve le plus haut taux de citoyens vivant avec un faible revenu.

Montréal est toujours, et de loin, la région administrative québécoise où l'on trouve le plus haut taux de citoyens vivant avec un faible revenu.

Selon des données publiées cette semaine par l'Institut de la statistique du Québec, 21,5% des familles et individus habitant la métropole vivaient avec un revenu inférieur à 50% de la médiane québécoise en 2005.

Il s'agit d'une hausse minime de 0,1% par rapport à 2004, et de 0,5% par rapport à 1997.

La Mauricie et le Nord-du-Québec suivent Montréal avec des taux de 16,7% et 16,4%.

À l'autre bout du spectre, ce sont les régions de Chaudière-Appalaches (10,3%), de la Montérégie (12%), de Laval (12,1%) et de Lanaudière (12,1%) qui obtiennent les taux les plus favorables.

Toutes régions confondues, la moyenne québécoise des familles vivant avec un faible revenu s'établit à 15,1%, un recul de 0,1% par rapport à 2004.