L'Office national de l'énergie assure que les stocks de gaz naturel seront amplement suffisants pour répondre à la demande de chauffage cet hiver, même s'il devait faire très froid.

L'Office national de l'énergie assure que les stocks de gaz naturel seront amplement suffisants pour répondre à la demande de chauffage cet hiver, même s'il devait faire très froid.

Selon l'organisme, des augmentations de production aux États-Unis et l'importation de gaz naturel liquéfié contrebalanceront les baisses de production auxquelles on assiste au Canada.

Les prix du gaz naturel faisant l'objet de contrats à terme en Amérique du Nord devraient osciller entre 6 $ US et 8 $ US/MBTU (millions d'unités thermales britanniques).

Toutefois, une hausse au-delà de cette fourchette est toujours possible si les températures se révélaient exceptionnellement froides.

L'Office a mis en lumière les effets que pourraient avoir l'état des stocks, les conditions atmosphériques exceptionnelles et les événements géopolitiques sur les prix de l'énergie pendant la saison froide.

Il mentionne que le prix du pétrole brut devrait se maintenir dans la fourchette des 75 $ US à 80 $ US le baril jusqu'à la fin de l'hiver.

Ainsi, le risque de voir le prix continuer de grimper ne s'atténue pas, étant donné le resserrement de l'offre.

Le prix du mazout de chauffage devrait évoluer en parallèle à celui du pétrole brut. Selon l'Office, les stocks de mazout de chauffage sont adéquats.

Il est prévu que les provinces et territoires canadiens auront suffisamment d'électricité pour répondre à la demande hivernale, à moins de conditions météorologiques exceptionnelles ou d'interruptions imprévues.

L'organisme juge peu probable que les Canadiens aient à débourser davantage pour l'essence avant le printemps, puisque c'est du 1er avril à la Fête du travail que la demande est la plus forte.

L'ONE souligne que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole a convenu en septembre d'accroître sa production de 500 000 barils par jours à compter de novembre 2007.

Ce surplus d'offre devrait avoir un effet modérateur sur les prix élevés constatés ces dernières semaines.