Les prix du pétrole ont rebondi mercredi, après avoir frôlé les 50 dollars le baril en début de journée, au lendemain du refus de l'Arabie saoudite d'appeler à des mesures d'urgence pour parer au déclin des cours.

Les prix du pétrole ont rebondi mercredi, après avoir frôlé les 50 dollars le baril en début de journée, au lendemain du refus de l'Arabie saoudite d'appeler à des mesures d'urgence pour parer au déclin des cours.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a progressé de 1,03 dollar, clôturant à 51,24 dollars.

Il était tombé à 50,28 dollars dans les échanges électroniques, son plus bas niveau depuis le 25 mai 2005.

Les cours ont été revigorés par la vague de froid frappant actuellement le nord-est des Etats-Unis, alors que des températures anormalement élevées ont jusqu'à présent déprimé la demande mondiale de fioul de chauffage.

"Une séance ne fait pas une tendance", a cependant souligné James Williams, analyste chez WTRG Energy.

"Les prix ont plus de chances de continuer à baisser", a-t-il souligné, citant plusieurs facteurs à cela, dont l'augmentation des capacités de production non-utilisées, des stocks de produits raffinés élevés et le manque de discipline de l'Opep dans l'application des réductions de production annoncées.

L'Arabie saoudite a estimé mardi qu'il n'était pas nécessaire pour l'Opep de convoquer une réunion d'urgence, ni de mettre en oeuvre des baisses supplémentaires de production, entraînant les prix à la baisse.

L'Opep avait décidé en octobre de réduire son plafond de production de 1,2 millions de barils par jour (mbj) pour juguler la baisse des prix, mais les analystes estiment que cette décision n'a été appliquée que très partiellement.

En décembre, le cartel avait une nouvelle fois décidé d'abaisser son offre de 500.000 bj à partir du 1er février 2007.