Même si le sort réservé à l'usine de pâtes et papiers de Trois-Rivières a plutôt retenu l'attention des médias la semaine dernière, la scierie Kruger de Saint-Séverin-de-Proulxville a également fait l'objet d'une mauvaise nouvelle avec la fermeture partielle des installations le 2 novembre dernier.

Même si le sort réservé à l'usine de pâtes et papiers de Trois-Rivières a plutôt retenu l'attention des médias la semaine dernière, la scierie Kruger de Saint-Séverin-de-Proulxville a également fait l'objet d'une mauvaise nouvelle avec la fermeture partielle des installations le 2 novembre dernier.

Or, si la mesure était initialement temporaire avec, comme date de reprise des activités, le 11 novembre, voilà que la direction vient de confirmer un arrêt des opérations pour une période indéterminée.

«Les conditions du marché ont continué à se détériorer», a commenté, lundi, le vice-président, Affaires publiques, chez Kruger, Jean Majeau.

Selon le représentant national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (FTQ), René Gauthier, 80 des quelque 120 travailleurs sont ainsi touchés par cette interruption, un quart de travail étant tout de même maintenu au niveau du rabotage.

On se rappellera que l'entreprise papetière avait été forcée de prendre possession des scieries Gérard Crête & Fils à la fin de 2006 en vertu de la convention des actionnaires conclue entre les parties au début des années 90.

Du côté de l'usine de Saint-Roch-de-Mékinac, aucune fermeture n'est prévue pour l'instant.

Seule «bonne nouvelle» dans les circonstances, les travailleurs de la scierie Kruger, à Parent, ont repris le boulot depuis quelques semaines après la fermeture annoncée le printemps dernier.

«Ils devraient avoir de l'ouvrage jusqu'à Noël, histoire d'écouler le bois coupé pour éviter qu'il ne dépérisse», a conclu M. Majeau.