Le nombre de fusions-acquisitions devrait baisser cette année, affirme une étude du cabinet d'audit KPMG.

Le nombre de fusions-acquisitions devrait baisser cette année, affirme une étude du cabinet d'audit KPMG.

«L'activité mondiale des fusions-acquisitions est proche de son pic», et «les volumes totaux vont baisser cette année», prédit cette étude.

Le cabinet souligne qu'un premier signal d'alerte a été donné au second semestre de l'an dernier, lorsque le nombre de fusions-acquisitions a baissé pour la première fois depuis le premier semestre 2003.

Il reste «des capacités d'endettement et de financement considérables», mais un «déclin modeste de la confiance et de l'appétit pour les rachats» devrait prévaloir dans les mois à venir, lit-on dans le rapport.

«La dernière fois que le marché a été témoin de ce genre de déconnexion, avec une hausse du rachat moyen, mais une baisse du nombre total, remonte au sommet de la bulle internet en 2000», souligne le cabinet.

Contrairement à ce qui s'était passé, le ralentissement devrait cette fois être graduel, estime KPMG.

Les annonces de méga-rachats et fusions se sont multipliées ces derniers mois, depuis le mariage ABN Amro-Barclays jusqu'au rachat d'Alcan par Rio Tinto, en passant par les actions spectaculaires des fonds d'investissements comme Blackstone ou KKR.