La crise que traverse l'industrie forestière canadienne va bien se résoudre dans la mesure où les gouvernements provinciaux aboliront leurs barrières pour favoriser la création de méga-complexes papetiers.

La crise que traverse l'industrie forestière canadienne va bien se résoudre dans la mesure où les gouvernements provinciaux aboliront leurs barrières pour favoriser la création de méga-complexes papetiers.

Les usines actuelles sont à la fois trop petites et trop anciennes pour concurrencer les produits en provenance des pays émergents, même si le marché du bois et du papier croîtra au rythme de quatre à sept milliards de dollars par années au cours des 10 à 15 prochaines années, soutient le Conferrence Board du Canada.

«Les gouvernements devront éliminer les barrières interprovinciales à la libre circulation des billots, réformer le système des droits de coupe et modifier le régime de taxation afin de favoriser des investissements dans de bien plus grosses usines que celles qui existent aujourd'hui au Canada», lit-on en conclusion du deuxième tome de «Mission Possible intitulé Une stratégie canadienne des ressources pour le présent boom et au-delà», publié lundi matin.

La concurrence internationale, ce n'est pas seulement de la fibre d'eucalyptus qui pousse plus vite que l'épinette noire. C'est surtout des usines d'une capacité annuelle d'un million de tonnes alors que les plus grosses au Canada font à peine 400 000 tonnes.

«En théorie, une dizaine de super-usines de pâtes et sept de papier journal pourraient remplacer toute la production canadienne», croit le Board qui précise que 108 usines ont fermé en tout ou en partie depuis 2001, d'un océan à l'autre, dont 31 au Québec.

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