BioMérieux, leader mondial du diagnostic in vitro, a assuré lundi de sa volonté de réaliser des acquisitions dans le cadre d'un recentrage vers son coeur de métier, soulignant qu'une "réflexion stratégique importante" était en cours.

BioMérieux, leader mondial du diagnostic in vitro, a assuré lundi de sa volonté de réaliser des acquisitions dans le cadre d'un recentrage vers son coeur de métier, soulignant qu'une "réflexion stratégique importante" était en cours.

"Notre société reste active et sera de plus en plus active dans le domaine des partenariats et des acquisitions", a assuré son président, Alain Mérieux, lors de la conférence de présentation des résultats semestriels.

"Nous avons quelques mois pour réorganiser l'entreprise tout en définissant une stratégie plus offensive d'acquisitions. Nous comptons rester très actifs dans ce domaine", a-t-il ajouté, soulignant que BioMérieux était engagé dans "une réflexion stratégique importante".

"Notre société est toujours prête et disponible à faire des acquisitions. C'est une question d'opportunités stratégiques", a confirmé le vice-président exécutif, Benoît Adelus, lors de cette même conférence.

Depuis le 30 juin, le français BioMérieux a acquis l'américain Bacterial Barcodes, spécialisé dans le génotypage bactérien automatisé, qui permet notamment de tracer des infections nosocomiales, a précisé la société.

Au premier semestre, BioMérieux était déjà entré à hauteur de 15% dans le capital de l'américain ReLIA Diagnostic Systems (développement de tests), pour 8 millions de dollars, et avait signé avec l'allemand Profos (biotechnologie) un accord pour le développement de solutions de détection d'éléments pathogènes pour l'industrie agro-alimentaire et les laboratoires de service, a-t-elle rappelé.

BioMérieux a par ailleurs cédé en mai sa gamme de produits hémostase (analyse du sang) pour quelque 60 millions de dollars (environ 47 millions d'euros) au britannique Trinity Biotech.

La société a annoncé lundi la nomination du docteur Peter Kaspar comme directeur de la recherche en remplacement de Christophe Mérieux, disparu en juillet, ainsi qu'une hausse de 41,1% de son bénéfice net au premier semestre, à 55,1 millions d'euros.

BIOMERIEUX

ggy/are/vm