Les profits de Thomson (T.TOC) ont plus que doublé, au deuxième trimestre, alors que le fournisseur de données financières et de services professionnels a enregistré une hausse de 15% de son bénéfice d'exploitation ainsi qu'une augmentation de 11% de ses revenus.

Les profits de Thomson [[|ticker sym='T.TOC'|]] ont plus que doublé, au deuxième trimestre, alors que le fournisseur de données financières et de services professionnels a enregistré une hausse de 15% de son bénéfice d'exploitation ainsi qu'une augmentation de 11% de ses revenus.

Thomson a affirmé jeudi que ses revenus étaient passés de 1,63 G$ US à 1,81 G$ US, au cours de la plus récente période de trois mois.

La société, dont le siège social est officiellement à Toronto mais qui a l'essentiel de ses activités à Stamford, au Connecticut, déclare ses résultats en dollars américains.

En excluant les acquisitions et les frais liés aux taux de change, les revenus internes ont augmenté de 6%, dominés par la progression des secteurs des services juridiques et comptables.

Le bénéfice d'exploitation s'est élevé à 355 M$, comparativement à 308 M$ au deuxième trimestre de l'an dernier.

Le bénéfice net est passé à 377 M$, soit 58 cents l'action, contre 173 M$ ou 26 cents l'action un an plus tôt.

Le plus récent trimestre tient compte d'un bénéfice de 113 M$ provenant d'activités abandonnées.

Le bénéfice de l'année précédente a quant à lui été amputé de 25 M$ relativement à ces activités abandonnées.

Le chef de la direction de Thomson, Richard Harrington, a affirmé que les discussions avec les autorités réglementaires, concernant le projet de prise de contrôle de Reuters, pour 17,6 G$, «progressaient comme prévu».

Thomson, qui est détenu à 70% par les membres fondateurs de la famille torontoise du même nom, a aussi conclu une entente, au cours du dernier trimestre, pour la vente de sa filiale Thomson Learning, spécialisée dans le secteur de l'éducation et le matériel didactique.

Le Régime de retraite des employés municipaux de l'Ontario (OMERS) en a fait l'acquisition pour 7,75 G$. La transaction a été conclue le 5 juillet.

M. Harrington a indiqué jeudi que le regroupement Thomson-Reuters, annoncé en mai, pourrait être complété dès le premier trimestre du prochain exercice.

Les autorités de la concurrence canadienne, américaine et européenne devront d'ici là s'être prononcées sur la transaction.

M. Harrington s'est dit confiant de recevoir le feu vert. Sa société estime que les économies d'échelle liées à la transaction pourraient s'élever à 500M$ dans les 36 mois qui suivront sa conclusion.