Investissement Québec réclame 4,1 M$ au fabricant de Kleenex Kimberly-Clarke pour non-respectdeses engagements de création d'emplois au Québec.

Investissement Québec réclame 4,1 M$ au fabricant de Kleenex Kimberly-Clarke pour non-respectdeses engagements de création d'emplois au Québec.

En 2000, Kimberly-Clarke s'était engagé à investir 150 M$ dans la modernisation de son usine de Saint-Hyacinthe.

En contrepartie, la société d'État promettait une subvention de 15 M$, versable selon le degré d'avancement des travaux, est-il indiqué dans une poursuite en Cour supérieure.

Cette somme était conditionnelle au maintien de 152 emplois et à la création de 75 autres pendant cinq ans après la fin du projet d'investissement, le 30 septembre 2003.

En mars 2003, Kimberly-Clarke informait le gouvernement qu'elle limitait finalement son investissement à 51,2 millions. Jusqu'alors, la société d'État avait accordé unee subvention de 4,1 millions l'entreprise.

Or, en juillet 2005, l'entreprise a annoncé la fermeture de l'usine, ouverte en 1958, licenciant 170 personnes. La fermeture a effectivement eu lieu quelques mois après l'annonce, soit le 30 juin 2006.

Investissement Québec soutient donc que Kimberly-Clarke n'a pas respecté ses engagements de maintien et de création d'emplois pendant 5 ans. Investissement Québec réclame les 4,1 millions versés en subvention depuis mai 2006, mais l'entreprise refuse de rembourser.

Kimberly-Clarke est une firme américaine bien connue pour ses mouchoirs papier Kleenex, ses couches Huggies et ses tampons Kotex, qu'elle vend dans plus de 150 pays.

Vendredi, au siège social de Texas de Kimberly-Clarke, on était peu loquace. «Nous avons reçu la poursuite et la passons en revue. Mais nous ne sommes pas en position de la commenter», a déclaré le porte-parole Joey Mooring.