L'économie du Canada a hautement bénéficié de l'accord nord-américain de libre-échange et pourrait profiter d'ententes semblables ultérieures avec des pays d'Asie.

L'économie du Canada a hautement bénéficié de l'accord nord-américain de libre-échange et pourrait profiter d'ententes semblables ultérieures avec des pays d'Asie.

C'est ce que révèle un rapport préparé par des économistes de la Banque Royale du Canada, qui sera publié cette semaine. Le Globe and Mail a pu le consulter.

Ainsi, après la signature du premier traité entre le Canada et les États-Unis, en 1988, les exportations du Canada ont grandement augmenté, de même que l'investissement étranger au Canada.

De plus, il est vrai que plusieurs grandes entreprises canadiennes ont été achetées par des Américains, mais le rapport affirme que les Canadiens ont aussi réalisé des acquisitions aux États-Unis.

Bref, l'adaptation à ce traité et à l'ALENA a été douloureuse au début, mais bénéfique à long terme.

Cependant, les économistes de RBC émettent quelques propositions pour stimuler l'économie canadienne dans le contexte libre-échangiste.

D'abord, abaisser davantage la taxe sur le capital afin de ne pas nuire aux investissements; améliorer les collaborations entre les gouvernements afin d'améliorer le commerce transfrontalier; rénover les infrastructures; enfin, faciliter l'intégration des immigrants comme mesure de lutte à la pénurie de main-d'oeuvre.

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