Le groupe minier canadien Cambior, dont le projet de mine d'or à ciel ouvert en Guyane vient d'être rejeté par l'Etat français, est toujours "déterminé" à le mener à bien, a déclaré jeudi à l'AFP à Cayenne un responsable de sa filiale responsable du projet.

Le groupe minier canadien Cambior, dont le projet de mine d'or à ciel ouvert en Guyane vient d'être rejeté par l'Etat français, est toujours "déterminé" à le mener à bien, a déclaré jeudi à l'AFP à Cayenne un responsable de sa filiale responsable du projet.

"Dès ce jeudi nous retravaillons nos dossiers pour apporter les compléments d'information demandés en vue d'une nouvelle enquête publique. Nous sommes plus déterminés que jamais à mettre cette mine en marche", a indiqué Denis Hamel, directeur de l'usine de CBJ Camp Caïman, filiale de Cambior responsable du projet de camp Caïman.

Ce projet controversé, dans la montagne de Kaw, a été rejeté en raison de son impact sur la faune et la flore et des rejets toxiques prévus dans la nature, selon le ministère de l'Ecologie qui s'est appuyé sur le rapport d'une mission d'inspection envoyée cet été sur place.

"Le rapport des inspecteurs souligne que nous avons levé toutes les zones d'ombres hormis deux points", a cependant fait valoir M. Hamel.

Défendu par le Medef de Guyane et une fédération d'opérateurs miniers (fedomg), le projet se heurtait à l'hostilité du Conseil régional de Guyane et des mairies de Cayenne, Kourou et Roura, commune où devait s'implanter la mine.

Un collectif "Non au projet à Cambior à Kaw" créé en juin rassemble près d'une trentaine d'associations et formations politiques.

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