Pour travailler dans le pétrole en Libye, les grandes compagnies étrangères sont tenues de changer de nom et d'en choisir un qui s'inspire des caractéristiques géographiques et historiques du pays.

Pour travailler dans le pétrole en Libye, les grandes compagnies étrangères sont tenues de changer de nom et d'en choisir un qui s'inspire des caractéristiques géographiques et historiques du pays.

C'est ce qu'a annoncé samedi à l'AFP le chef de la compagnie nationale libyenne des hydrocarbures, Choukri Ghanem. "La Libye détient la majorité des parts dans les filiales sur place de ces compagnies et il était opportun qu'elles prennent des noms reflétant les symboles nationaux", a-t-il expliqué.

Ainsi la Française Total a pris le nom de "Mabrouk pour le pétrole", Mabrouk étant un nom de garçon courant en Libye et qui signifie "félicitations".

Pour l'Espagnole Repsol, c'est "Akakoss pour les opérations pétrolières", en allusion aux montagnes Akakoss dans le sud libyen, alors que le groupe gazier italien ENI a opté pour "Mellita gaz", du nom du secteur où il opère à l'ouest de la capitale libyenne.

L'Allemande Veba a pris le nom d'"Al-Harrouj pour les opérations pétrolières", du nom d'une chaîne de montagnes située dans le sud du pays.

Selon des sources à la compagnie pétrolière libyenne, les nouveaux noms, qui figureront sur les contrats, "ont été approuvés et les formalités pour l'enregistrement achevées".

La Libye est le deuxième producteur de pétrole en Afrique, avec 1,7 million de barils par jour. Le pays possède également des réserves de gaz naturel estimées à 1,314 milliard de m3.

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