Il n'y a rien de plus facile que de faire entrer un immeuble (préférablement plusieurs) dans votre portefeuille de placements.

Il n'y a rien de plus facile que de faire entrer un immeuble (préférablement plusieurs) dans votre portefeuille de placements.

Il peut s'agir d'édifices à bureaux, de centres commerciaux, d'espaces industriels, d'hôtels ou encore d'immeubles résidentiels. Mais les experts recommandent de ne pas se limiter à un seul type de construction.

Le véhicule le plus commun de participation au marché immobilier passe par les fiducies de placement immobilier qui se sont multipliées ces dernières années. Certains offrent déjà une diversification partielle entre plusieurs segments.

Mais, à défaut de pouvoir choisir plusieurs titres individuels, chez la plupart des sociétés de fonds communs de placement ou chez les spécialistes de la gestion d'actif, on trouve des fonds offrant une répartition de votre investissement sur tout un éventail de sociétés actives dans ce domaine.

Ces dernières semaines, plusieurs transactions importantes, à l'échelle nationale comme au plan local ont rehaussé l'intérêt des investisseurs.

Mais on a beaucoup entendu parler de bulle immobilière ces derniers mois dans un contexte où la montée des taux d'intérêt au Canada et surtout aux États-Unis opposait aux titres du secteur un "vent de face" pour reprendre l'expression de Marc Gagnon, gestionnaire entre autres du Fonds de revenu immobilier de l'Industrielle Alliance, à Québec.

Jusqu'au récent changement de ton de la Réserve fédérale américaine, l'indice canadien de l'immobilier a fléchi, observe Luc Girard, directeur du groupe-conseil en portefeuille chez Valeurs Mobilières Desjardins à Montréal.

Mais on assiste à un "regain", maintenant que la menace de hausse des taux d'intérêt s'estompe.

S'ajoutent à cela les mouvements de fusion et acquisitions dans lesquels des groupes comme Trizec, Pan Pacific ou Newkirk ont changé de main.

Quand la multinationale ING a annoncé au début du mois l'acquisition de la fiducie Summit Real Estate Investment Trust pour 3,2 milliards $, l'indice sectoriel a bondi de 4,4 % en une journée à la Bourse de Toronto, rappelle M. Gagnon.

Les réserves en attente d'investissement dans ce secteur, surtout aux États-Unis sont estimées à 100 milliards $, ajoute M. Girard. Et même la plus grosse fiducie du genre au Canada, RioCan (capitalisation de 4,3 milliards $), est considérée comme une cible potentielle d'acquisition par un géant américain.

ltanguay@lesoleil.com

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