Le procès pénal de Vincent Lacroix, ancien pdg de Norbourg, s'amorcera finalement lundi matin, après plusieurs jours passés à l'examen de diverses requêtes préliminaires présentées par l'accusé, qui n'est pas représenté par un avocat.

Le procès pénal de Vincent Lacroix, ancien pdg de Norbourg, s'amorcera finalement lundi matin, après plusieurs jours passés à l'examen de diverses requêtes préliminaires présentées par l'accusé, qui n'est pas représenté par un avocat.

C'est le juge Claude Leblond de la Cour du Québec qui présidera le procès.

Une dure bataille attend Vincent Lacroix, qui fait face à 51 chefs d'accusation, du fait que les infractions qui lui sont reprochées le sont en vertu d'une loi statutaire, en l'occurrence la Loi sur les valeurs mobilières du Québec, où le fardeau de la preuve est allégé.

Le premier témoin à la barre, lundi, et pour quelques jours, sera François Filion, enquêteur pour l'Autorité des marchés financiers et juricomptable.

Il lui reviendra «de mettre la table» et d'indiquer le fil conducteur reliant les divers éléments des preuves documentaires réparties dans près de 300 caisses.