L'accessibilité à la propriété immobilière a reculé au deuxième trimestre au Québec.

L'accessibilité à la propriété immobilière a reculé au deuxième trimestre au Québec.

Toutes les provinces canadiennes ont été affectées par cette dégradation, selon un rapport des Services économiques de RBC. L'étude attribue cette situation aux prix plus élevés des logements, à la hausse des taux hypothécaires, des impôts fonciers et des coûts des services publics.

Au Québec, la hausse des prix des maisons a été modeste au dernier trimestre.

L'économiste en chef adjoint chez RBC, Derek Holt, estime que les bases économiques de la province sont adéquates et continuent de soutenir le marché.

Il fait valoir que les emplois québécois progressent à un bon rythme cette année et que les revenus avancent au même pas que les hausses des prix des maisons.

Les hausses des prix à Montréal sont parmi les plus basses de toutes les grandes villes canadiennes. Elles ont été de l'ordre de 3 à 4% ces deux dernières années.

Au Canada, l'appartement en copropriété standard était encore la forme de logement la plus abordable au deuxième trimestre, puisqu'il n'absorbait que 29% environ du revenu avant impôts.

Venaient ensuite la maison en rangée standard, à 33%, et le bungalow individuel, à 41%. La maison de deux étages standard est restée le logement le moins abordable, à 46%.

RBC note que c'est en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique que la situation s'est le plus détériorée. L'indice d'accessibilité a baissé d'environ 20% dans chaque catégorie d'habitation en Saskatchewan, la plus forte dégradation trimestrielle jamais enregistrée. Au cours des dernières années, Saskatoon, Edmonton et Calgary ont connu la plus importante érosion d'entre toutes les villes canadiennes.

Dans les grandes villes canadiennes, l'indice d'accessibilité de RBC pour un bungalow individuel s'est établi aux niveaux suivants : 71% pour Vancouver, 45% pour Toronto, 45% pour Calgary, 36% pour Montréal et 31% pour Ottawa.