Les investissements pleuvent dans la grande région de Québec. D'ici la fin de l'année, le montant du portefeuille de gros projets devrait atteindre les 4,4 milliards $.

Les investissements pleuvent dans la grande région de Québec. D'ici la fin de l'année, le montant du portefeuille de gros projets devrait atteindre les 4,4 milliards $.

«Disons que ça va assez bien tant sur la Rive-Nord que sur la Rive-Sud», signale le grand patron de l'organisme Pôle Québec Chaudière-Appalaches, Paul-Arthur Huot.

Selon les plus récentes données dévoilées par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), en comptabilisant tous les projets d'investissements, la somme des dépenses en immobilisation des secteurs privé et public devrait s'élever cette année à près de 7 milliards $.

Parmi les projets porteurs dans la région, M. Huot avance que les développements résidentiels des Méandres (350 M$) et du domaine de la Capitale (200 M$) sont de véritables locomotives dans la capitale.

Sur la Rive-Sud, les travaux visant à augmenter la capacité de raffinage à l'usine Ultramar (350 M$), la réfection du poste de Lévis d'Hydro-Québec (191 M$) et le développement résidentiel La Seigneurie du golf (90 M$), à Breakeyville, ont aussi leurs effets.

M. Huot note également que le secteur privé est de plus en plus présent. «L'image de Québec comme une ville de fonctionnaires, c'est du passé.»

Il souligne notamment que des entreprises comme Anapharm (25 M$), le Groupe du Massif (115 M$), l'assureur La Capitale (40 M$), GlaxoSmithKline (72 M$) et Ubisoft (75 M$) ont opté récemment pour la zone de Québec-Chaudière-Appalaches afin d'accroître leurs activités.

Dans les cartons, plusieurs projets devraient relancer les investissements vers le haut d'ici l'an prochain. À Lévis, la construction d'un centre des congrès, d'un hôtel et un développement résidentiel nécessiteront au cours des prochaines années des investissements de 100 M$.

Et puis, s'il voit le jour, le controversé projet de port méthanier Rabaska, toujours sur la Rive-Sud, devrait entraîner des retombées d'au moins 840 M$.

Chemin faisant, l'économie de la région de Québec devrait ainsi croître de 2,2 % en 2007 tout en faisant un gain net de 5000 emplois, soutient pour sa part le Conference Board du Canada.

La grande majorité de ces nouveaux emplois devraient émaner du secteur tertiaire, où le commerce de gros et de détail et les services commerciaux mènent le bal. Les secteurs des finances et de l'assurance devraient aussi connaître des développements importants, tout comme la construction, le tourisme et le commerce au détail.