Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Le conseil

Trois façons de contenter toutes les générations

Vous devez gérer une équipe multigénérationnelle ? Voici trois conseils pour limiter les faux pas, selon le plus récent rapport de Robert Half, cabinet mondial de recrutement. 1. Veillez à ce que les employés soient rémunérés de façon équitable et concurrentielle, car l’argent est ce qui compte le plus pour les membres de la génération Z, et notamment pour les X, qui sont les plus susceptibles d’avoir l’impression d’être sous-payés. 2. Optimisez les possibilités de formation et de renforcement d’équipe, car les baby-boomers apprécient par-dessus tout une dynamique d’équipe positive et les Z ont besoin de plus de conseils, de réseautage et de mentorat que les employés des autres générations. 3. Offrez à vos employés l’occasion de se tenir au courant des nouvelles technologies, car l’intelligence artificielle préoccupe tout le monde à différents niveaux : 73 % des professionnels de la génération Z s’inquiètent des répercussions de l’intelligence artificielle sur leur emploi, tout comme 68 % des millénariaux, 44 % des X et 33 % des baby-boomers.

Source : Robert Half Canada

La phrase

La loyauté des chiens

Une étude publiée par l’Université Duke a voulu démontrer ce que les patrons pensaient réellement des travailleurs loyaux, relate The Economist, qui apporte une réflexion sur le concept de fidélité en milieu de travail. Les chercheurs ont demandé aux gestionnaires s’ils étaient disposés à demander à un employé fictif nommé John de faire des heures supplémentaires sans rémunération. Si John était décrit comme loyal, alors les patrons étaient plus heureux de lui confier plus de travail. L’inverse s’appliquait également : les travailleurs qui faisaient plus de travail sans récompense étaient plus susceptibles d’être décrits par les gestionnaires comme loyaux. Les chiens sont connus pour leur loyauté, rappelez-vous, mais pas pour leur cerveau, souligne The Economist. Les employeurs ont tendance à être lucides sur ce qui génère la fidélité. Les primes de rétention sont un aveu que les meilleurs employés, et non les plus fidèles, pourraient avoir besoin d’un petit coup de pouce pour rester.

Source : The Economist

Le sondage

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Pour les gens d’affaires de la région de Québec, la pénurie de main-d’œuvre représente, de loin, l’enjeu principal qui devrait être la priorité pour le développement économique des prochaines années.

Toujours la pénurie de main-d’œuvre

Pour les gens d’affaires de la région de Québec, la pénurie de main-d’œuvre représente, de loin, l’enjeu principal qui devrait être la priorité pour le développement économique des prochaines années. C’est ce qu’ont répondu 69 % des 721 professionnels, gestionnaires et dirigeants d’entreprise de la région interrogés lors d’un sondage Léger réalisé conjointement avec la Ville de Québec, la Jeune Chambre de commerce de Québec (JCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ). Dans ce portrait sur les priorités de développement pour la Zone économique métropolitaine (ZEM), on apprend que le deuxième enjeu ciblé à 48 % par les répondants concerne les infrastructures de transport individuel, en commun et actif. Cependant, les gestionnaires et dirigeants d’entreprise sont divisés à savoir s’il s’agit d’un problème d’une grande importance (46 %), ou simplement d’un défi, mais pas nécessairement d’un problème important (43 %).

Source : CCIQ

Le truc

Donnez des outils aux personnes avec un handicap

Actuellement, aux États-Unis, 30 % de la main-d’œuvre répond à la définition d’avoir un handicap, mais seulement de 3 à 5 % le divulguent à leur employeur, observe le magazine Forbes. Cela signifie que plus de 20 % de la main-d’œuvre ne reçoit pas les aménagements et les services dont elle a besoin pour être plus productive dans son poste. Une faible productivité coûte aux entreprises plus de 150 milliards de dollars par an, et une part importante de ces coûts résulte des travailleurs qui n’ont pas pu faire respecter leurs besoins en matière d’accessibilité. Les organisations qui ont ajusté leurs flux de travail pour fournir des aménagements tels que des lecteurs d’écran, des logiciels spécialisés, des animaux de soutien et des journées de travail modifiées ont pu élargir leur bassin de talents et augmenter leur productivité.

Source : Forbes

L’étude

Où sont les meilleurs patrons ?

Êtes-vous gestionnaire ou dirigeant dans l’industrie où l’on retrouve les meilleurs patrons ? Selon le palmarès publié dans le magazine Employee Benefit News (EBN), c’est dans l’industrie des médias et de l’internet qu’on retrouve les meilleurs patrons. Des employés de 50 États américains devaient répondre à deux questions simples : « Aimez-vous votre patron, et pourquoi ? ». Ce sont 84,4 % des employés de l’industrie des médias et de l’internet qui ont déclaré aimer leur patron grâce à sa bonne gestion ; viennent ensuite les secteurs du bénévolat et de la charité (82,9 %) et de l’informatique (78,3 %). La pire industrie s’avère celle de la vente avec seulement 24,7 % des employés déclarant aimer leur patron et son leadership. Les employés âgés de 50 à 69 ans travaillant dans la vente étaient les plus mécontents de leurs relations avec leur patron. Les résultats ont été compilés par l’outil de suivi des machines à sous en ligne Slot Tracker.

Source : Employee Benefit News (EBN)