Une autre personne a succombé à la légionellose, portant mercredi le bilan à neuf morts et 141 cas à Québec.

D'autre part, la Régie du bâtiment vient prêter main-forte à la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale et à la Ville de Québec afin de procéder à l'inspection des différentes tours de refroidissement des édifices du secteur de la ville touché par l'éclosion de légionellose qui a commencé à la mi-juillet.

La Ville de Québec assure pour sa part que ses réservoirs de rétention des eaux et son incinérateur ne sont pas à la source de l'éclosion actuelle.

La Ville soutient que le transfert des eaux sanitaires et pluviales vers les usines de traitement des eaux usées se fait «essentiellement par gravité» et que l'eau n'y est «nullement» agitée. Elle ajoute qu'aucun mécanisme utilisé dans l'opération ne projette des particules d'eau dans l'air.

Pour ce qui est de l'incinérateur, la Ville précise que la température des gaz et de la vapeur d'eau qui en émanent atteint au minimum 150 degrés Celsius, bien au-delà du seuil de survie de la bactérie de la légionelle.

Elle rappelle également qu'elle a fait inspecter toutes ses installations pouvant produire de la vapeur d'eau dans le secteur, que ce soit dans des édifices administratifs et récréatifs ou dans des fontaines.

La légionellose est une maladie infectieuse causée par une bactérie qui se développe dans l'eau et dans les milieux humides à une température de 25 à 42 degrés Celsius. Elle ne se transmet pas de personne à personne. Ses conditions optimales de croissance se retrouvent dans des dispositifs avec de l'eau en circuit fermé, dont les tours de refroidissement des édifices. Les personnes en bonne santé ne sont généralement pas à risque.