Une semaine après la démission de l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, qui a été la cible de nombreux mandats de perquisition obtenus par l'Unité permanente anticorruption, le président du comité exécutif a annoncé en fin d'après-midi que le processus de nomination du maire par intérim sera connu lundi.

«Je suis heureux d'avoir obtenu de la part du ministère la confirmation que le mandat du vérificateur spécial respecte l'exercice des pleins pouvoirs du maire et du conseil municipal pour assurer le bon fonctionnement de la municipalité. J'ai donc demandé au greffier de la ville de convoquer les membres du Conseil à une séance spéciale qui se tiendra lundi prochain», a annoncé le président du comité exécutif de la Ville de Laval, Basile Angelopoulos, dans un communiqué.

Lors de cette réunion, les élus au conseil municipal établiront le processus de mise en candidature et les dates d'échéances pour ceux et celles qui désirent se présenter au poste de maire par intérim.

Mercredi dernier, lors d'un point de presse à l'Hôtel de Ville, M. Angelopoulous s'était montré fort réticent de l'arrivée d'un vérificateur spécial à Laval.

«Le gouvernement n'a visiblement plus confiance dans le conseil de ville qui a été élu par les citoyens, avait dit M. Angelopoulos. Pourtant, rappelons qu'aucune accusation criminelle n'a été déposée.»

«On peut se demander ce qui a justifié cette mesure exceptionnelle», avait-il ajouté avant d'interpeller directement le ministre des Affaires municipales, duquel il voulait des explications.