Si Gilles Vaillancourt est reporté au pouvoir à Laval le 1er novembre avec ses 21 candidats, les femmes pourraient être majoritaires au conseil municipal pour les quatre prochaines années.

Depuis 2001, l'opposition n'est pas représentée chez les élus à l'hôtel de ville, et les adversaires de l'administration sortante dans la campagne électorale mettent tout en oeuvre pour mettre fin à cette situation.

 

Actuellement sur les 20 candidats choisis par l'équipe Vaillancourt, on retrouve un nombre égal de femmes et d'hommes. À la suite du départ imprévu d'André Boileau, nommé mercredi par le gouvernement régisseur à la Régie des alcools, des courses et des jeux, une femme deviendrait la 11e candidate. Il va entrer en fonction le 2 novembre. M. Boileau, avocat, occupe le poste de vice-président du comité exécutif et son départ ne sera pas regretté au sein du Parti du ralliement officiel des Lavallois (PRO), formation de M. Vaillancourt. Son investiture avait été reportée à trois reprises. Il a fait son entrée à l'hôtel de ville en 1981 alors que le chef du PRO était Claude U. Lefebvre, alors adversaire de M. Vaillancourt, et il était le seul de cette époque encore en poste.

Par ailleurs, le PRO a parachuté une résidante du quartier Fabreville, Claire Le Bel, dans Concorde-Bois-de-Boulogne. Mme Le Bel est impliquée dans le milieu communautaire du secteur Pont-Viau-Laval-des-Rapides.