Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) prétendent avoir lavé l'ardoise dans la circonscription de Louis-Hébert, à la suite du retrait de leurs candidats respectifs en raison d'allégations en matière de harcèlement au travail.

Les deux formations politiques ont décroché la plupart de leurs pancartes électorales dans le comté et se préparent à annoncer de nouvelles candidatures.

L'attaché de presse de la CAQ, Samuel Poulin, a confié que son parti ne voulait pas «perdre de temps, car chaque minute compte dans une campagne électorale».

Il n'a pas confirmé ni infirmé la rumeur voulant que Geneviève Guilbaut, porte-parole du Bureau du coroner et candidate annoncée de la CAQ dans Charlesbourg en 2018, se présentera dans Louis-Hébert.

Le candidat de la CAQ sera annoncé sous peu, a-t-il dit. Des discussions étaient toujours en cours jeudi matin.

Au même moment, le premier ministre Philippe Couillard déclarait, à Montréal, que plusieurs personnes étaient intéressées à porter les couleurs de son parti dans Louis-Hébert, une circonscription libérale depuis 2003.

Il n'a pas mentionné de noms, mais celui du président de l'association libérale dans Louis-Hébert, Jean-Luc Lavoie, circulait jeudi matin.

Le directeur des communications du PLQ, Maxime Roy, a dit que l'identité du candidat libéral sera dévoilée «au moment opportun».

Mercredi, le candidat libéral Éric Tétrault et celui de la CAQ, Normand Sauvageau, ont tous deux jeté l'éponge, à quelques heures d'intervalle, après que des journalistes ont révélé qu'ils avaient tous deux fait l'objet de plaintes pour harcèlement psychologique dans leurs milieux de travail.

Le Parti québécois et Québec solidaire ont fait leurs choux gras de cette affaire, affirmant que le PLQ et la CAQ, c'était «bonnet blanc, blanc bonnet».

Les partis ont jusqu'au 16 septembre pour présenter de nouveaux candidats.

L'élection partielle dans Louis-Hébert, dans la région de Québec, se tiendra le 2 octobre.