Le Parti québécois veut savoir qui a autorisé des transactions immobilières frappées d'allégations de fraude.

La députée péquiste Agnès Maltais a affirmé que la vente de trois immeubles au centre de cette controverse a été inscrite dans le premier budget déposé par l'ex-ministre des Finances Monique Jérôme-Forget.

Mme Maltais a aussi réclamé vendredi une enquête sur l'utilisation des fonds provenant de ces transactions.

Dans un reportage diffusé jeudi, Radio-Canada a indiqué que le président-directeur général de la Société immobilière du Québec (SIQ) ainsi que trois collecteurs de fonds libéraux, William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions $ dans le cadre de prolongation de baux.

Selon Mme Maltais, le premier ministre Philippe Couillard ne peut pas se réfugier derrière les enquêtes policières relativement à ces allégations.

Lors d'un point de presse, vendredi, Mme Maltais a demandé à savoir quels sont les liens entre M. Couillard et M. Bartlett. Les péquistes souhaitent aussi être informés d'un rapport juricomptable qui contient des détails sur les transactions.

Mme Maltais a répété qu'une commission parlementaire doit être mandatée sur ces allégations afin d'entendre les organisateurs libéraux et l'ancien président-directeur général de la SIQ.