Le Parti libéral semble en voie de reprendre la circonscription d'Outremont qui avait lancé la vague orange du NPD au Québec en 2011, tandis que le nouveau chef du NPD, Jagmeet Singh, joue en quelque sorte son avenir politique dans Burnaby-Sud.

Avec 75 bureaux de vote dépouillés sur 170 à l'élection partielle dans Outremont, la candidate libérale Rachel Bendayan est bien en avance avec un peu plus de 40 % des suffrages exprimés. Julia Sanchez, du NPD, vient au deuxième rang avec 26 % des voix.

La circonscription était un bastion libéral de longue date jusqu'en 2007, lorsque l'ancien chef du NPD, Thomas Mulcair, a remporté une victoire électorale majeure pour sa formation.

Les conservateurs, quant à eux, semblaient être en mesure de conserver facilement la circonscription ontarienne de York-Simcoe.

Avec 69 des 136 bureaux de vote dépouillés, le candidat conservateur Scot Davidson avait recueilli un peu plus de 50 % des voix, contre 31 % pour la libérale Shaun Tanaka.

Dans Burnaby-Sud, en Colombie-Britannique, les résultats commencent à sortir, et le chef du NPD, Jagmeet Singh, compte 39 % des voix, comparativement à 27 % pour le libéral Richard T. Lee.

Cette élection partielle décidera du sort politique de Jagmeet Singh et, de manière plus large, de son Nouveau Parti démocratique.

Le chef du NPD sollicite un siège à la Chambre des communes dans l'une des trois circonscriptions fédérales où des élections partielles ont lieu lundi.

Plusieurs néo-démocrates croient que M. Singh ne pourra pas être à la tête de la formation lors des élections générales, cet automne, s'il est incapable d'être élu.

M. Singh compte sur une victoire pour lui donner une plus grande visibilité au parlement en vue du scrutin du mois d'octobre. Cela pourrait aussi faire taire ses détracteurs au sein du parti.

Sous le leadership de M. Singh, le NPD a plongé dans les sondages à son niveau de popularité le plus bas depuis 2000, quand il n'avait remporté que 13 sièges. Le parti croule sous les dettes et son financement est anémique. Au moins 11 de ses 44 députés actuels ne seront pas de la course cet automne.

M. Singh a aussi été critiqué pour son manque de familiarité apparent avec les questions nationales et pour sa gestion du caucus néo-démocrate.