Le Canada versera 41 millions $ pour aider à mettre fin à une famine en Afrique de l'Ouest.

La ministre de la coopération internationale, Bev Oda, affirme que la crise alimentaire et d'approvisionnement au Sahel cause de grandes inquiétudes.

Cette zone semi-désertique sépare le sud du désert du Sahara de terres plus fertiles au sud.

Sa section ouest a été ravagée par une sécheresse sévère qui risque de dépasser en importance la famine de l'an dernier en Afrique de l'Est.

Les Nations unies et d'autres organisations internationales importantes mettent en garde contre une famine qui pourrait toucher 23 millions de personnes au Niger, au Mali, au Tchad, au Burkina Faso et en Mauritanie, à moins qu'un mouvement de secours mondial ne soit lancé.

Les agences d'aide internationale peinent encore à se relever après la famine qui a frappé la Corne de l'Afrique, l'an dernier, tuant des dizaines de milliers de personnes et touchant pratiquement 10 millions de personnes dans quatre pays, dont l'Éthiopie et la Somalie.

Selon Mme Oda, le Canada continuera de surveiller la situation de près alors qu'elle progresse.

«Les habitants de la région du Sahel ont clairement besoin d'aide pour faire face à cette réalité inimaginable. Le Canada est très inquiet à propos de la crise alimentaire et de sécurité des approvisionnements qui se profile au Sahel», a déclaré la ministre par voie de communiqué.

L'argent versé par Ottawa aidera à fournir de la nourriture, ainsi que de l'aide à la nutrition, un appui agricole, de l'eau, des produits sanitaires, des soins de santé de base, des services logistiques et de coordination, ainsi que des moyens de protection contre l'un des environnements les plus hostiles de la planète.

Les groupes d'aide humanitaire ont applaudi le geste.