Interrogé sur la guerre entre Israël et le Hamas alors qu’une puissante opération à Rafah est redoutée, le chef conservateur canadien Pierre Poilievre « revendique la fin de toute violence » et ajoute qu’il demande « au Hamas qu’il redonne tous les otages, qu’il se rende. »

« Autrement, a-t-il ajouté en anglais ensuite, le Hamas doit être détruit. »

Le chef conservateur s’est exprimé lors d’une conférence de presse jeudi, à Pointe-Claire.

La veille, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a répété que la libération des otages ne sonnerait pas la fin de la guerre. « Nous combattrons jusqu’à la victoire complète. »

M. Poilievre a tenu sa conférence de presse jeudi à 10 h dans le stationnement du centre commercial Fairview Pointe-Claire, montrant qu’une bonne partie du stationnement est vide et qu’il devrait plutôt s’y construire des logements, à côté du REM alors que le Québec et tout le pays sont aux prises avec une crise du logement.

Pour illustrer que le problème est grave partout un peu partout au pays, M. Poilievre a avancé que « vous pouvez acheter un château en Écosse avec 20 chambres [pièces] moins cher que pour un appartement à deux chambres à Kitchener ».

M. Poilievre a par ailleurs accusé le premier ministre Justin Trudeau d’avoir un visage à deux faces. « Il envoie certains de ses députés dire des déclarations pro-Israël dans des synagogues » et des déclarations « anti-Israël dans des mosquées ».

Critiquant son manque de courage en général il a soutenu que le premier ministre « crée la division entre les musulmans et les juifs, les Chinois et les autres, les parents et les enseignants et les sikhs et les hindous ».

Après avoir traité d’incompétents à la mi-janvier Valérie Plante, mairesse de Montréal, et Bruno Marchand, maire de Québec, le chef conservateur a dit en conférence de presse jeudi que « Vancouver est le pire exemple de gouvernement municipal incompétent probablement dans tout le pays. »

Il a dénoncé les pratiques économiques de Justin Trudeau, l’accusant « d’imprimer de l’argent » et de créer des bureaucraties municipales à la source de la pénurie de logements, à son avis.